
Il y a parfois des MAUX qui nous pèsent, des émotions qui nous envahissent, des changements qui nous perturbent, des pensées qui nous parviennent voire nous obsèdent, des ressentis qui nous traversent… et pour tout cela, il y a des MOTS.
Alors autant vous le dire, quand cette idée d'article m'est venue en tête, je me suis demandée ce que j'allais pouvoir écrire ! Car oui, je ne choisis par les sujets de mes billets, ils s'imposent naturellement à moi... Puis en me couchant il y a quelques jours, alors que je me détendais, ce texte s'est invité dans mon esprit... Je vous le partage donc, sous forme d'un poème !
« Les mots sont les passants
mystérieux de l’âme » (Victor Hugo)
Il y a ces mots que l’on ne veut entendre
Pour tous ces maux que l’on ne souhaite comprendre…
Car ces mots nous font admettre
Tous ces maux qui traduisent un possible mal être…
Il y a en chaque mot le symbole de nos maux
Pour nous libérer d’un fardeau…
Tous ces maux qui prennent sens au travers de ces mots
Pour mieux accepter ce renouveau…
Il y a ces mots qui nous bouleversent
Pour oublier nos maux avec allégresse…
Ces mots qui nous font prendre conscience
Que ces maux ne sont qu’une expérience…
Il y a ces mots qui nous délivrent
Pour apaiser ces maux et nous permettre de vivre…
Ces mots et ces maux qui nous font être
Et ne plus seulement paraître…

L'écriture a ce fabuleux et insoupçonné pouvoir libérateur. Elle permet de se retrouver avec et en soi, ne serait-ce que l'espace d'un instant. Des mots sont alors posés sur des maux... Par l'encre qui s'écoule, nos émotions se révèlent. En prendre conscience est le premier pas pour mieux les accepter et ainsi s'en affranchir. S'exprimer librement face à soi-même mais aussi développer sa créativité, c'est prendre la voie de la guérison de ses propres blessures.
« A raconter ses maux, souvent on les soulage.»
(Pierre Corneille)
Personnellement, lorsque j'écris, le temps n'a plus d'importance et semble comme suspendu. J’écoute juste la voix du cœur qui m’invite à laisser ma plume s’exprimer, à calligraphier à l’encre indélébile et parfois saturée d’émotions, à coucher noir sur blanc des mots pour panser des maux… Je me retrouve seule, face à mon Moi le plus profond. Je suis dans mon environnement, dans ma bulle, et plus rien ne peut me déranger ou me distraire. Ce moment, que je prends au gré de mes envies (et de mes obligations professionnelles et familiales), est devenu nécessaire... pour ne pas dire vital, et tout cela sans états d'âmes. Il contribue intimement à mon bien-être. J'en suis désormais convaincue !
« Le sens de mes mots provient des maux de mes sens.»
(Michel Molhérat)
Et vous, quand commencez-vous à écrire ?
« Quand il y a le silence des mots se réveille trop souvent la violence des maux »
(Jacques Salomé)
Librement vôtre
Emilie
Si vous avez envie de découvrir les messages, les mots de vos guides
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